Je surprends toujours mes lecteurs quand je leur dis que je déteste écrire. C’est pourtant vrai : j’ai horreur d’être assis devant mon ordinateur, seul, pas sûr que je fais du bon travail, impatient de voir l’oeuvre terminée et prêt à l’abandonner au moindre découragement. Mais j’aime avoir écrit un livre, le voir publié, rencontrer des lecteurs. Pas simple, on le devine, ma situation.
Début juillet 2020, je me suis lancé dans l’écriture d’un court roman pour adolescents. J’étais plein d’enthousiasme mais je devinais bien ce qui allait se passer : après quelques jours, j’allais freiner, bâiller, laisser tomber. Eh bien non. Dès le début, j’ai eu la chance d’avoir un formidable assistant, un garçon de douze ans qui, tout de suite, m’a prodigué des remarques, des suggestions,des encouragements. Régulièrement, il m’écrivait qu’il attendait la suite, conseillait l’un ou l’autre changement, était vraiment le lecteur que j’attendais.
Fin juillet, le roman était terminé. Et, ma foi, j’en suis content. Il me semble avoir fait du bon travail. Il reste à espérer qu’un éditeur pensera comme moi !
Ce roman n’aurait jamais été écrit sans l’aide quasi quotidienne, sans l’enthousiasme de mon jeune lecteur. Le titre du roman, je le dirai plus tard, quand j’aurai eu un signe de l’éditeur. Mais le nom de mon lecteur, je veux l’écrire tout de suite. Et ce sera un bien petit merci à côté de ce qu’il a fait.
Il s’appelle Lenni Coppola. Retenez bien ce nom, on en reparlera !