Je trouve au mur chez ma sœur Annette ce poème que je lui avais envoyé pour son anniversaire, en mai 2011. Je n’en changerais pas un mot.
saluer le soleil et sourire aux nuages
écouter les oiseaux raconter leurs messages
puis marcher vers le jour avec des pas légers
emportant dans son coeur un rêve à partager
aimer l’hiver brumeux et la neige gentille
attendre le printemps pour cueillir les jonquilles
rire en voyant l’été quand les vergers chantonnent
puis saluer le vent et trouver bon l’automne
ne pas chercher devant ne pas fouiller derrière
mais courir le présent en fugues buisonnières
n’être que ce qu’on est mais l’être follement
pour faire de soi-même un précieux confident
se regarder rêver pour savoir qu’on existe
et que le temps n’est rien qu’un pauvre illusionniste
savoir qu’on est beaucoup mais que la vie est peu
et que l’on fait toujours de soi ce que l’on veut
mardi, 28-01-2020 à 11:46
J’aime beaucoup, Claude !
On se voit quand, dis ?
mardi, 28-01-2020 à 1:37
Magnifique!